mercredi 17 septembre 2008

MIR]ror im[AGE



« Selon Kracauer, on ne peut […] plus éviter de prendre pour point de départ la réalité morcelée et chaotique du monde moderne, celle de la grande ville. Pour éviter le piège simmélien de la digression à l’infini, il convient de considérer ce paysage urbain dans une perspective mélancolique, comme le reflet négatif d’un absolu qui a été perdu. Les formes culturelles modernes doivent être lues comme les indices d’un manque vers lequel elles font signe. »

Olivier Agard, préface de L'ornement de la masse : Essai sur la modernité weimarienne de Siegfried Kracauer (Éditions La Découverte, 2008).